Marie Reine du Royaume de la Divine Volonté - Episode 1

La Reine du Ciel, un livre qui bouleverse notre regard sur Marie

Il est des lectures qui ne se contentent pas d’enrichir l’esprit : elles déplacent le cœur, réorientent l’âme, ouvrent des espaces insoupçonnés à l’intérieur de nous. La Reine du Ciel dans le Royaume de la Divine Volonté de Luisa Piccarreta fait partie de ces livres rares, de ces « Livres d’Or », pour reprendre les mots mêmes de la Vierge, qui viennent nous toucher au plus intime, non seulement dans notre foi, mais dans notre manière d’être au monde et à nous-mêmes.

À titre personnel, et cela n’engage que moi, j’ose dire que cette œuvre est une véritable révolution dans l’ordre de la dévotion mariale. Elle renouvelle en profondeur notre regard sur la Vierge Marie, sur sa vie, sur sa mission et sur son rôle, non seulement en tant que Mère du Christ, mais aussi comme Mère de nos âmes, comme compagne invisible et maternelle de chaque instant de notre existence.

A titre personnel encore, ce livre me bouleverse profondément.

Dans cet extrait bouleversant, Marie ne se présente pas comme une figure lointaine, inaccessible, idéalisée. Elle vient frapper à la porte du cœur. Elle invite. Elle se fait proche. Elle se fait Maman. Elle offre elle-même le livre, comme un trésor confié de ses propres mains. Il y a dans ces mots une tendresse inouïe, mais aussi une autorité douce, une certitude aimante : ce qu’elle offre est une richesse spirituelle, une source de bonheur, même ici-bas.

Ce qui me touche profondément, c’est cette promesse simple et immense à la fois :
dans ce Royaume de la Divine Volonté, tout ce qui nous manque peut être restauré. La force dans la faiblesse. La victoire dans la tentation. La main tendre pour relever celui qui est tombé. Le réconfort dans l’affliction. La chaleur dans la froideur de l’âme. La nourriture pour les affamés d’amour et de sens.

Ce changement de regard sur Marie est aussi, je le crois, une source de guérison intérieure. Il répare des images blessées, réconcilie avec la figure maternelle, restaure la confiance. Il nous replace dans une relation vivante, intime, enveloppante. La proximité avec elle devient réelle, presque palpable. Et la paix du cœur en est le premier fruit.

À travers cette lecture, je redécouvre la Beauté de Marie. Une beauté qui ne se limite pas à une pureté idéalisée, mais qui englobe la souffrance, l’offrande, l’amour extrême, l’abandon total à la Volonté divine. Une beauté féconde, puissante, agissante, qui accompagne le genre humain jusqu’à la fin des temps. Une beauté qui console, qui relève, qui guide, qui aime au-delà de toute mesure.

Oui… Dans ce livre, on trouve véritablement une Maman. Une Maman qui aime « tellement, au point de sacrifier son Fils bien-aimé » afin de nous faire entrer, nous aussi, dans cette Vie dont elle-même a vécu sur cette terre.

Et peut-être est-ce cela, le miracle le plus grand : sentir que le Ciel ne cherche pas seulement à être admiré, mais à être partagé.

À être vécu, ici et maintenant, dans le secret de nos jours ordinaires.